lundi 19 janvier 2009

Bibliographie détaillée


Nisargadatta Maharaj a vécu à Bombay (1897-1981) où il travaillait comme commerçant et vivait une vie de famille dans la simplicité. Il suivi les enseignements de Sri Siddharameshwar Maharaj.
Vers la fin de sa vie, de nombreux chercheurs venaient chez lui ou dans sa boutique, pour éclaircir leurs doutes.

Pendant plus de quarante ans Sri Nisargadatta Maharaj a guidé et inspiré tous ceux qui sont venus à lui; doux, affectueux, patient ou abrupt, coupant, impatient selon les circonstances du moment, il a reçu des personnes en quête spirituelle venues du monde entier. Jusqu'à la fin, inlassablement, il dit et redit de ne pas se cramponner à tout ce que nous avons lu ou entendu, de chercher par nous-mêmes, de nous tourner vers l'intérieur ; d'être dans le « je suis » vrai, qui est aussi Conscience et Amour. Nous sommes pour la plupart identifiés au corps-intellect, Maharaj insistait donc pour que nous cherchions ce qu'est ce corps-intellect. Il nous fait remonter à l'origine …jusqu'aux cinq éléments. Il nous montre que sans la conscience le corps n'est que matière morte, il nous fait remonter à ce que nous sommes.

 

Bibliographie de Nisargadatta

  • Je Suis, Édité par Maurice Frydman - Traduit par Sylvain Josquin, Éditions Les Deux Océans, Paris, 1982.

Dans ce célèbre recueil d'entretiens, Nisargadatta Maharaj, par le précepte et par l'exemple, nous montre un raccourci, au-delà de la logique, mais empiriquement sain.

"En réalité, rien arrive. La destinée projette éternellement, sur le mental, ses images, souvenirs d'anciennes projections ; l'illusion, ainsi, se renouvelle constamment. Les images vont et viennent - lumière interceptée par l'ignorance. Voyez la lumière et négligez le film.
Tant que vous attacherez de l'importance aux idées, les vôtres et celles des autres, vous connaîtrez le trouble. Mais si vous rejetez tous les enseignements, tous les livres, tout ce qui s'exprime en mots, si vous plongez profondément en vous-même et que vous vous y trouviez, rien que cela résoudra tous vos problèmes et vous laissera la pleine maîtrise de toutes les situations parce que vous ne serez plus dominé par les idées que vous avez de la situation."

  • Graines de conscience, Entretiens recueillis par Jean Dunn entre juillet 1979 et avril 1980
    Traduit par Marie-Béatrice Jehl, Éditions Les Deux Océans, Paris, 1982.

Graines de Conscience regroupe des dialogues échangés entre Maharaj et divers interlocuteurs. À l'aide de mots coups de poing, pour lesquels il est bien connu, Maharaj transmet un enseignement limpide : les racines de la souffrance sont dans le mental qui doit être libéré de ses habitudes déformantes et destructives.

  • Sois !, Entretiens avec Sri Nisargadatta Maharaj, Traduit par Paul Vervisch, Éditions Les Deux Océans, Paris, 1983.

Cet ouvrage est composé de deux parties, seize entretiens ayant eu lieu entre 1978 et début 1980 et où sont exposés les points essentiels de l'enseignement de Maharaj.

" Il faut que vous compreniez ce qu'est cette conscience, elle ne comporte pas ces catégories, établies par les psychologues : ego, anima, subconscient, supra-conscient. Ils s'efforcent de construire un système afin de justifier leurs concepts. Orientez-vous vers ce qui précède les concepts. Lorsque vous réussirez malgré tout à comprendre et à vous établir dans cette pure observation, de nombreuses choses vont surgit en vous, c'est-a-dire dans votre conscience et vous allez penser 'je suis ceci, je suis cela'. Des miracles même peuvent se produire mais ne vous y associez surtout pas parce que tout cela se maintient au niveau de la conscience et la conscience n'est pas la réalité. Ce que vous pouvez accepter n'est pas la réalité. "

  • Ni ceci ni cela, Traduit par Paul Vervisch, Éditions Les Deux Océans, Paris, 1986.

Chacun s'efforce de protéger le facteur temps, c'est-à-dire la conscience. Ils veulent le préserver, le conserver. Aussi longtemps que le temps est là, la conscience est là et la conscience est là aussi longtemps que le corps est là. Lorsque l'existence humaine s'achève, le temps n'existe plus. Tant que l'être est là les activités se poursuivent, mais dès que vous avez pris conscience que vous n'êtes pas ce corps, la manifestation n'a plus pour vous aucun attrait.

  • A la source de la conscience, Entretiens avec Sri Nisargadatta Maharaj (1980 - 1981), Traduit par Paul Vervisch - Réunis par Jean Dunn, Éditions Les Deux Océans, Paris, 1991.

Le succès de Nisargadatta Maharaj, maintenant traduit dans de nombreuses langues, tient à la simplicité de son langage et à sa force qui nous empêchent de fuir dans les dédales de raisonnements complaisants. Il nous mène directement à l'essentiel, à la source de la conscience.

" L'essentiel de l'enseignement de Sri Nisargadatta Maharaj est, d'un côté, facile à comprendre et d'un autre extrêmement difficile."
                                          - Jean Dunn, qui est restée longtemps auprès Maharaj

  • L'ultime guérison - Dialogues avec un maître réalisé, Traduit par Jean Bouchart d'Orval, Éditions de Mortagne, Montréal, 1997.

" Connaître l'origine de cette sensation d'existence, ou conscience du 'je', c'est la libération. Vous êtes alors libre. Mais pas avant. "

Maharaj, dont la parole simple et profonde vise à nous éveiller et à nous inculquer la connaissance de notre nature originelle, est un enseignant extraordinaire. Son style, tout comme celui des antiques maîtres zen, est abrupt et provoquant ; il va au cœur du sujet en ne dépensant que peu d'énergie sur ce qui n'est pas essentiel. Son discours concis mais puissant est reconnu pour sa capacité de transformer la conscience, simplement par l'écoute et la lecture.
Dans ce volume, Maharaj offre des instructions avancées à l'intention des aspirants spirituels. 
L'ultime guérison ne s'adresse pas à ceux qui aiment disséquer leur spiritualité, mais plutôt aux aspirants sérieux, qui y trouveront de puissants antidotes à l'errance.
 

  • Conscience et Absolu, Éditions Les Deux Océans, Paris, 1998.
Pendant plus de quarante ans Sri Nisargadatta Maharaj a guidé et inspiré tous ceux qui sont venus à lui; doux, affectueux, patient ou abrupt, coupant, impatient selon les circonstances du moment, il a reçu des personnes en quête spirituelle venues du monde entier. Jusqu'à la fin, inlassablement, il dit et redit de ne pas se cramponner à tout ce que nous avons lu ou entendu, de chercher par nous-mêmes, de nous tourner vers l'intérieur ; d'être dans le « je suis » vrai, qui est aussi Conscience et Amour. Son style répétitif fait partie de sa sagesse et de son talent d'instructeur. Ces tout derniers entretiens représentent le meilleur de ce qu'il avait à nous offrir, la quintessence de sa sagesse.
  • Nisargadatta, Notes par Mark West - Traduit par Laya Jakubowicz, Éditions Charles Antoni / L'Originel, Paris, 2007.

Ce livre est un recueil de notes et d'extraits d'entretiens que Sri Nisargadatta Maharaj menait, quotidiennement, avec ses visiteurs, chez lui, à Bombay. Ces notes ont été prises par Mark West, avec l'accord de Nisargadatta, pendant les années 1976-1977. Tous ceux qui sont familiers avec Nisargadatta retrouveront avec bonheur la force et la puissance de son verbe, les autres seront frappés par l'intensité et la simplicité de son message.

"Mes mots ne peuvent échouer, mes phrases vont pulvériser les concepts de quiconque les écoute"

Vidéo sur Nisargadatta

Nisargadatta Maharaj - Éveille-toi à l'Eternité,  Voyage à la Découverte de Soi

" Qui peut être conscient d'être conscient si ce n'est la conscience elle-même ? Existe-t-il une autre entité ? La conscience est là, elle est toujours consciente d'elle-même, le seul ennui est que cette conscience se soit identifiée au corps! "

Nisargadatta Maharaj a vécu à Bombay où il travaillait comme commerçant et vivait une vie de famille dans la simplicité. Vers la fin de sa vie, de nombreux chercheurs venaient chez lui ou dans sa boutique, pour éclaircir leurs doutes. Le style d'enseignement de Maharaj est clair et direct. Cette vidéo remarquable donne enfin un visage aux mots que nous avons pu découvrir dans ses nombreux ouvrages. Nisargadatta lui-même y délivre son enseignement, s'exprimant à partir de son expérience directe de la vérité. L'essentiel de son enseignement est clairement présenté par le Pr. Allan Anderson et plusieurs intervenants, tels que Paul Vervisch, Jack Kornfield et Jean Dunn témoignent de l'impact de sa présence et de son enseignement sur leurs vies.

Trouvé et mis à jour d'après http://groups.msn.com/lespassants, site voué à disparaître en février 2009

5 commentaires:

  1. Super résumé et présentation! Namasté.

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  2. Bonjour,
    (désolé pour le manque de la plupart des accents!)

    Je voudrais lire le livre de N. Maharaj, mais le lire en anglais me demande beaucoup de temps. Donc, comme j'habite à Montreal, je pourrais le lire en francais. Mais je me questionne au sujet du choix du traducteur lorsque il a mit le titre de 'Je Suis'. En anglais le tire est I AM THAT. En Portugais ils ont opté pour EU SOU AQUILO, qui est la traduction literal de I AM THAT. Pourquoi en francais ils n'ont pas respecté la traduction litterale du titre? Voila ma peur de lire le livre en francais: est-ce qu'ils ont modifié quelque chose d'autre?
    Merci.

    Katia

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  3. La version française est très perspicace, par contre en portugais, c'est mieux car c'est une langue...plus naturelle, un peu comme le latin.

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  4. Je n'aimais pas beaucoup la traduction de "Je Suis" au début de ma lecture. Je sentais que ça aurait pu être mieux (sans même avec lu la version anglaise).

    Mais rendu au tier du livre, je me suis habitué et le message de Nisargadatta a bien passé!

    Cependant, je suggère VIVEMENT de lire certains des autres livres de Nisargadatta après avoir lu "Je Suis".. "Sois" par exemple. Mon opinion est que Nisargadatta a modifié un peu son message lorsque sa pratique d'enseigner a murit.

    Dans les autres livres, Nisargadatta insiste particulièrement que même ce pur "Je Suis" en nous est illusion, que c'est en fait la Maya primordiale. Même cette Pure Conscience doit disparaitre pour laisser place à l'Absolu, au ParaBrahman.

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  5. En effet, à cause de la traduction "je suis" (à la différence de l'anglais "I Am That"), il y a eu confusion chez le lecteur francophone, de penser que le "Je Suis" est la "fin". Or, ce dernier n'est en fait qu'un "sas" (et aussi un "truc" pour recentrer le mental sur la sensation en question, afin révéler le Suprême en nous.

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